Passer de 130 à 80 kilos, c'est une grande aventure ! Dans son journal, Sonia Dubois nous raconte tout son parcours, du fromage blanc 0 % au bouillon de poireaux sans poireaux, en passant par le supplice des bandages imbibés de camphre et menthol et celui des copines qui ne remarquent même pas les 9 kilos envolés. Sa seule compensation : l'écriture. Son seul objectif, rentrer dans une paire de jeans, et pas n'importe lequel : un 501. À chaque fois que la gourmande désespère et craquerait bien pour un camembert, elle repense au 501. Et ses kilos fondent comme neige au soleil. Non sans heurts, non sans achat compulsif, non sans tentations obsessionnelles telles que le Paris-Brest. L'écriture est drôle et l'auteur offre un réel espoir à toutes les "grosses" qui se retrouvent sur le chemin de la "maigritude" car, au fil des pages et des semaines, le regard des autres change, la vie s'offre sous un autre aspect, même les couleurs des saisons ne sont plus pareilles. La désormais médiatique Sonia Dubois réalise qu'elle n'était pas seulement obèse, mais aussi boulimique, et que mettre un nom sur sa maladie, c'est une façon de lui faire face et d'en triompher. Le régime protéines-fibres, d'accord, la nouvelle vie professionnelle c'est très bien, mais dans son nouveau corps, la candidate au poids-plume découvre un nouveau challenge : l'impérieuse nécessité de l'aptitude au bonheur. –Anne Dufour
Journal d’une grosse repentie
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